Si les obligations peuvent pâtir des hausses de taux d’intérêt et des prix par une inflation qui se fait de plus plus ressentir dans notre quotidien, il existe des solutions pour préserver son capital dans un tel contexte.
Hausses des prix de l’énergie, pénuries dans plusieurs secteurs d’activité, anticipations de potentielles hausses des salaires… L’Environnement actuel est propice à l’Inflation.
Afin de limiter l’envolée des prix, certaines banques centrales, qui régulent l’activité économique, sont en train de revoir leur façon d’agir, notamment, en relevant leur taux d’intérêt après plus d’une décennie passée à les maintenir à des niveaux extrêmement bas.
Ces différentes hausses ne sont toutefois pas sans conséquence sur le coût du crédit et la valorisation des actifs financiers en général, notamment des obligations, ces titres par lesquels un Etat ou une entreprise finance son activité et son développement en empruntant de l’argent en échange d’une rémunération.
De fait, les fluctuations des taux d’intérêt affectent la valeur des obligations, celle-ci baissant à mesure qu’augmentent les taux. Quant à l’Inflation, elle va peser sur la rémunération réelle d’un investisseur, l’augmentation des prix réduisant le rendement réel d’une obligation.
Les investisseurs peuvent logiquement s’interroger sur l’intérêt de prêter de l’argent si les rendements réels et la valeur des titres qu’ils détiennent viennent à baisser. Cette question se pose également pour les particuliers dont l’épargne placée en assurance-vie est logée dans des fonds en euros qui sont massivement investis en obligations.
Il existe tout d’abord des produits obligataires particuliers comme les obligations indexées à l’Inflation, qui présentent l’avantage de disposer d’un coupon (les intérêts versés) et d’une valeur de remboursement indexés à l’Inflation.
Il s’agit d’instruments financiers adaptés – plus connus sous l’appellation de « produits dérivés » – qui peuvent protéger un portefeuille des fluctuations des prix ou des taux d’intérêt, voire permettre d’en profiter.
Les entreprises de pays dits « émergents » peuvent de leur côté offrir un rendement plus élevé en raison d’un profil de risque jugé supérieur à celui de sociétés européennes ou américaines.
À qui confier son épargne ?
Pour un particulier, investir directement dans des obligations peut être compliqué alors que leur valeur d’émission (ou valeur nominale) peut atteindre plusieurs dizaines, voire centaines, de milliers d’euros.
Dès lors, il peut être plus facile de le faire par l’intermédiaire d’un fonds d’investissement. Encore faut-il qu’en période de hausse des taux, ou des prix, ces fonds soient en mesure de faire face à un tel environnement. Cela peut donc être l’occasion pour les épargnants de vérifier les capacités des fonds dans lesquels leur argent est placé.
Faire appel à un Conseiller en gestion de patrimoine ou Conseiller en investissement financier peut être pertinent afin de bénéficier de l’approche et des arbitrages d’un professionnel.